Le magazine L’Escale Nautique cesse ses activités

Le magazine L'Escale Nautique cesse ses activités

9 mai 2024

Les réactions des lecteurs de L’Escale Nautique ont été nombreuses à l’annonce, à la fin d’avril, de l’arrêt de la publication de ce magazine. Adeptes de navigation de plaisance, à la voile en particulier, amoureux de culture maritime et de patrimoine nautique et acteurs du milieu du nautisme ont tenu à saluer les artisans de ce magazine et plus spécialement Michel Sacco, son éditeur.

Nautisme Québec: « Nous souhaitons prendre un moment pour exprimer notre profonde gratitude à Michel Sacco un partenaire précieux pour Nautisme Québec durant plusieurs années. Sa dernière édition de L’Escale Nautique vient d’être publiée, nous tenons à reconnaître le travail acharné et la contribution significative de Michel au secteur nautique au Québec. »

Pierre Terrien: « En tant que cofondateur de L’Escale Nautique, en apprenant la nouvelle, j’ai écrit ailleurs que je respecte entièrement sa décision, malgré ce qu’ont pu écrire quelque justiciers de la presse d’aujourd’hui (Wokes?) Décision qui lui appartenait entièrement comme on le sait pertinemment entre nous deux. »

Canadian Power and Sail Squadrons / Escadrilles canadiennes de plaisance: « Thank-you Michel! We’ve enjoyed many years of partnership. The quality of L’Escale Nautique was always impeccable. Good luck. »

Jocelyne Campagna: « De la passion, c’est le mot magique pour garder vivante une telle entreprise. Merci à vous les fondateurs et journalistes. Vous êtes des artistes dans l’âme. »

Voici le texte qu’a livré Michel Sacco, l’éditeur de L’Escale Nautique, à l’occasion de ce dernier numéro.

« La parution de printemps sera la dernière de L’Escale Nautique. Une aventure éditoriale de trente années dont on trouve l’origine en 1995 dans la scission de La Revue Maritime L’Escale en deux publications : L’Escale Nautique et Maritime Magazine.

« Je me suis toujours senti lié à la culture maritime laurentienne de La Revue Maritime L’Escale qui avait été mise sur pied en 1983 par l’Association des Anciens des Instituts de Marine du Québec. C’était une revue faite par des navigateurs pour des navigateurs, qu’ils soient des professionnels de la marine marchande, des plaisanciers ou encore des citoyens du fleuve attachés à la culture et au patrimoine maritimes du Saint-Laurent.

« C’étaient de grandes chaussures à l’époque pour un jeune rédacteur en chef qui n’avait été qu’un chroniqueur pour Québec Yachting et la revue précitée. Le vrai journaliste de l’équipe à l’époque était Réal Bouvier qui maniait la plume comme d’autre l’épée.

« Je tiens à remercier le plus sincèrement du monde les lecteurs et les annonceurs qui nous ont permis de faire fonctionner notre petite maison d’édition et d’en faire notre gagne-pain. Je veux aussi dire merci à Pierre Terrien de m’avoir embarqué dans cette histoire pas vraiment facile mais passionnante et au regretté Michel Veilleux qui fut mon indispensable compagnon de travail pendant de longues années.

« Je ne surprendrai personne en évoquant l’extraordinaire poussée de la technologie numérique qui a balayé notre modèle d’affaires. Un ouragan qui nous a laissé démunis. Nous vivons au cœur d’une mutation technologique dont nous peinons à appréhender à la fois la finalité et les conséquences. Les deux seront significatives, pour le meilleur et pour le pire.

« L’amertume n’a pas sa place ici, bien au contraire. Ce métier à la barre d’un magazine nautique, que j’ai voulu toujours attentif au patrimoine laurentien, m’a beaucoup appris et m’a rendu heureux. Que demander de plus?

« Ma passion pour les bateaux remonte à la petite enfance. C’était un puissant facteur de rêve pour un jeune garçon né dans une famille aux moyens modestes. J’imaginais de fantastiques parties de pêche au large, là où les poissons devaient forcément être plus nombreux et plus gros.

« Mon pote Laurent m’a fait découvrir la voile à 16 ans dans la baie de Marseille sur L’Arlette, un vieux sloop en bois de 33 pieds. Une révélation. La navigation à voile s’est imposée comme une évidence dès les premières minutes où le voilier s’est doucement incliné pour entamer ce qui était mon premier bord de près. C’est un peu comme si cette bordée n’avait jamais connu de fin, que je n’avais jamais débarqué du pont de L’Arlette et que toute mon existence avait suivi ce cap sans que j’éprouve le besoin d’en connaître la raison.

« Après L’Arlette, le fleuve Saint-Laurent fut la seconde sirène à m’ensorceler. Je n’arrive pas encore à saisir dans toutes ses dimensions ce phénomène géographique, cette entaille dans le corps du continent nord-américain qui laisse l’océan pénétrer si profondément à l’intérieur des terres. Le Saint-Laurent est devenu un personnage de mon existence. Ce fleuve qui s’étale tous les matins sous mes yeux depuis la fenêtre de mon bureau a fait de moi un meilleur navigateur. Je suis un devenu un citoyen du Saint-Laurent, un observateur attentif et passionné de son passé comme de son présent.

« Je ne quitterai ni la navigation ni la plume. Je les aime bien trop l’une et l’autre, et, de toute façon, elles ne me laisseraient pas partir. Celles et ceux qui en ont le goût me retrouveront à la barre du nouveau magazine numérique de Voile Québec dont le premier numéro sera en ligne au mois de juin prochain. »

« Bon vent et merci pour tout. »

Michel Sacco

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