Dream Yacht Charter dresse le bilan de la saison 2022

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25 octobre, 2022

Dans une entrevue accordée à Boatindustry.fr, un magazine de l’industrie nautique française, Luc Bonnet dit d’emblée : « Les clients doivent accepter de naviguer sur de vieux bateaux ». Dressant le bilan de la saison 2022, le dirigeant de Dream Yacht Charter se projette sur les nécessaires évolutions du modèle charter, de la gestion location et du métier de skipper, face à l’évolution de la clientèle et aux enjeux environnementaux.

Dans cette entrevue, M. Bonnet se veut d’un optimisme prudent, sans pour autant cacher sa satisfaction sur la fréquentation de ses bases. « A moins qu’il y ait un gros cyclone d’ici décembre, l’année 2022 aura été très bonne. Les Antilles ont été très bien remplies. L’Europe aussi cet été. On ne déplore que deux pertes totales et deux autres bateaux endommagés sur l’orage du 18 août en Corse. Seul la Polynésie est à un niveau un peu inférieur à avant le Covid. En revanche, on a moins de visibilité au-delà de six mois qu’avant. On ne sait pas de quoi sera fait l’hiver à venir. Le coût des billets d’avion est une vraie problématique, à court et long terme. »

Par ailleurs, le contexte économique et ses conséquences sur le prix des bateaux neufs poussent Dream Yacht Charter à faire évoluer son modèle économique. « Entre les délais de livraison retardés et l’augmentation des tarifs des catamarans et monocoques, la société a déjà signé avec de nombreux clients des avenants pour prolonger leur programme de gestion location d’un an. Mais la réflexion doit aller plus loin, également pour des raisons écologiques, » explique Loïc Bonnet. « On vend nos bateaux avec des programmes à revenu garanti qui correspondent à un pourcentage du prix d’achat du bateau. Face à l’augmentation, nous avons commencé à baisser ce pourcentage de 1 % comme d’autres confrères. Il faut aussi les exploiter plus longtemps. On a vécu une course au renouvellement, mais, et cela va dans le sens de l’écologie, il va falloir accepter de naviguer sur des bateaux plus vieux. Pour ça, les chantiers doivent faire des bateaux plus durables pour être exploitable plus longtemps et les clients doivent accepter des bateaux de huit ans qu’aujourd’hui ils refusent. »

Le PDG de Dream Yacht Charter confie également qu’il importera désormais de valoriser le métier de skipper et que le futur de sa société passe aussi par la diversification en poursuivant la mise en place de son offre de maisons flottantes en location Aqualodge et, du côté des bases, une offre de marina « destination », comme à Saint-Martin, qui couple hôtellerie, services et activités nautiques.

Photo Dream Yacht Charter

Source: Boatindustry.fr

Voir aussi https://www.dreamyachtcharter.fr/

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