Sunreef utilise l’IA pour concevoir une coque en panneaux solaires

Sunreef utilise l'IA pour concevoir une coque en panneaux solaires

22 mai 2025

Sunreef Yachts a développé le matériau de coque faite de panneaux solaires Solar Skin introduit en 2022 et amélioré en 2024. Le constructeur en a encore bonifié l’efficacité et les performances avec le lancement de Solar Skin 3.0.

Solar Skin 1.0 était complètement révolutionnaire, donnant vie au concept d’intégration de cellules photovoltaïques directement dans le composite utilisé pour construire la coque d’un bateau. C’est ce qui faisait essentiellement de l’ensemble du bateau un panneau solaire générateur d’électricité.

Solar Skin 2.0 a franchi une nouvelle étape en affichant un rendement de 24,8 % pour la conversion de l’énergie lumineuse en énergie électrique. Ce rendement est équivalent à celui des panneaux domestiques les mieux notés. Il offre également une excellente stabilité thermique et une durabilité globale.

Une coque « solaire » efficace et durable

La version 2.0 fonctionne à des températures supérieures au point d’ébullition de l’eau – 100 °C/212 °F – et est très résistante aux microfissures, supportant avec succès plus de 20 000 tests de cycles de charge mécanique qui simulent différentes forces physiques et conditions météorologiques.

De plus, chaque « panneau » individuel était équipé d’une puce RFID, facilitant ainsi le diagnostic et la maintenance tout au long de la durée de vie du bateau.

L’un des problèmes des panneaux solaires sur un bateau tient du fait que les conditions de lumière changent constamment, contrairement à une maison où la quantité d’ombre et les zones d’ombrage sont constantes et facilement analysables.

Chaque panneau fonctionne comme une unité intelligente

Nicolas Lapp, directeur technique de Sunreef Yachts, explique comment Sunreef a abordé le défi : « En utilisant l’IA, les algorithmes d’apprentissage automatique et les données en temps réel des catamarans Sunreef opérant en Méditerranée, dans les Caraïbes et à Dubaï, nous avons développé un système qui nous permet d’affiner en permanence le placement des panneaux et d’optimiser le rendement énergétique. »

Chaque panneau fonctionne comme une unité intelligente, ajustant dynamiquement sa puissance électrique pour atténuer les effets d’ombrage des voiles et de la superstructure, augmentant considérablement l’efficacité du système, même pendant les mois d’hiver.

Dans les zones « bimini », généralement ombragées, les nouveaux catamarans sont désormais équipés de cellules photovoltaïques de nouvelle génération, spécialement optimisées pour les environnements ombragés. Ces technologies optimisent la production d’énergie, même dans des conditions de luminosité défavorables.

La gamme de bateaux Sunreef Eco a été dévoilée pour la première fois en 2019, avec le lancement du Sunreef 60 Eco lors du Cannes Yachting Festival 2019. Ce modèle a ensuite remporté la catégorie Voiliers des  Gustave Trouvé Electric Boat Awards en 2021, et l’entreprise a réitéré sa  victoire en 2022 avec le Sunreef 80 Eco.

En février, la société a annoncé le démoulage de la coque de son nouveau Sunreef 43 Eco (43 mètres/140 pieds). Il sera doté de plus de 120 m² (environ 1 300 pieds carrés) de panneaux solaires intégrés, contribuant à une surface totale de 250 m² (2 700 pieds carrés) sur toute la largeur du catamaran.

Related Articles


Scout 400LFX

By Andy Adams

In this month’s Canadian Boating Power Review, Editor Andy Adams, gets onboard the Scout 400 LFX. Click here to enjoy the full review.

In late July, Jill Snider and I met Pride Marine’s Kevin Marinelli at Bridgeport Marina, Orillia, Ontario to review a brand-new Scout 400 LXF, equipped with twin Mercury Verado V12 600hp outboards. This is a simply jaw-dropping rig!

Read More


Destinations

Spotted! Canadian Boating in Antigua & Barbuda

By Mathew Channer

I wore my Canadian Boating cap everywhere I went in Antigua, for the sun, not for the shout-outs. But I sure received a lot of them.

Antigua Sailing Week is an international regatta that draws sailors of every level and spectators from all over the world. Yet I couldn’t walk across a room without being hailed by a Canadian who was as excited to see my cap as they were to see the racing. I met many who were on their 3rd, 4th and 5th visit.

Read More