Plaisance et société
21 avril 2022
Dans une entrevue qu’elle a accordée au magazine L’Escale Nautique, Mme Josée Côté, directrice générale de Nautisme Québec a abordé divers sujets d’actualité comme les règlements sur la vitesse des bateaux souhaités par des citoyens, le comportement de certains plaisanciers et l’environnement.
Disant d’emblée que la navigation de plaisance est « un loisir légitime » et que « les avancées technologiques en nautisme sont prometteuses pour réduire l’empreinte carbone et le bruit », Mme Côté ajoute que « le virage écologique débute à peine et pour réussir, ça prendra l’implication de tous. Il nous faut un effort concerté et constructif, pas du pointage de doigts. » Selon elle, nous entrons « dans une ère de nautisme écoresponsable qui nous ramène à des valeurs de vivre-ensemble et de respect du monde environnant. Ce sont ces valeurs que nous défendons chez Nautisme Québec. »
En ce qui a trait au dossier de la vitesse des bateaux moteur sur la rivière Richelieu et de leur impact environnemental, la directrice générale de Nautisme Québec veut que son organisation joue « un rôle rassembleur » et contribue à « trouver un équilibre dans les besoins de chacun. » Selon Mme Côté, « pour cela, nous proposons une table de concertation avec les marinas, les riverains, les plaisanciers, les municipalités et autres parties prenantes. Même si la MRC ne veut pas s’en mêler, nous travaillons déjà à former un groupe composé d’une vingtaine d’intervenants. Nous voulons démontrer que le milieu est capable de se mobiliser et de se prendre en main sans attendre la mise en place d’un règlement. »
Quant à l’impact environnemental des activités de plaisance sur la rivière Richelieu, Mme Côté croit qu’il faut « analyser les études avec soin pour documenter objectivement les véritables impacts des embarcations. » Ainsi, indique-t-elle dans son entrevue à L’Escale Nautique, des « causes naturelles, comme l’action des glaces hivernales, ont aussi un impact sur l’érosion des berges: il faut se garder de sauter trop vite aux conclusions qui pointent automatiquement le doigt en direction des plaisanciers. »
« Comme les avancées technologiques, les mesures règlementaires font partie de l’équation, mais ne sont pas une panacée non plus. Le milieu doit de toute façon s’auto-discipliner et adopter les bonnes pratiques, en misant prioritairement sur les mesures non réglementaires. »
Pour lire l’entrevue intégrale, voir https://www.escalenautique.qc.ca/nouvelles_detail/617/