Cobratex, ou du bambou dans votre bateau

7 décembre 2023

Spécialiste français de la fibre de bambou, le fabricant Cobratex l’utilise pour de nouvelles palmes composites. Toujours en France, on la voit sur un Floki  6.5 de l’Atelier Interface.

Dans un récent article d’Actunautique.com sur l’intérêt récent pour cette fibre naturelle dans le secteur du nautisme, l’on rappelle que les tissus les plus couramment utilisés dans la composition des composites des bateaux de plaisance « nécessitent une quantité d’énergie gigantesque pour leur fabrication ».

« Les résines sont, pour la plupart, issues de la chimie du pétrole. L’ensemble possède un bilan environnemental des plus moyens et ne se recycle pas. Tout au plus, peut-on brûler les produits en fin de vie dans des cimenteries.

« On peut agir sur la résine, avec des résines biosourcées, des résines qui incorporent des composants provenant de l’agriculture ou, comme le fait Bénéteau avec la résine Ellium, se diriger vers une résine thermoplastique, une résine dépolymérisable à chaud. »

Revenons à Cobratex. L’entreprise a développé une fibre à base de bambou d’un genre très spécifique. « Alors que les fibres de verre ou de carbone mises en œuvre dans les composites des bateaux se présente sous forme de mèches (intissées), Cobratex propose un ruban continu de fibre de bambou, unidirectionnel. »

« Au final, un composite bambou est moins raide que le carbone, quatre fois plus léger que la fibre de verre, possède un résistance thermique intrinsèque (isolation thermique) et des propriétés acoustiques que n’ont pas ces deux principaux concurrents.

« Ajoutez à ces qualités le caractère renouvelable du bambou, qui pousse vite et facilement, emmagasine des polluants dans ses racines et qui absorbe autant de CO2 que celui nécessaire à la fabrication d’une même quantité de fibre de verre ! »

Mise à l’eau du premier bateau de plaisance en bambou!

« Toute l’équipe de Cobratex est très fière d’annoncer la naissance du premier bateau de plaisance réalisé en bambou. La volonté d’Atelier Interface de rendre la navigation plus écologique et durable est passée du slogan à la réalité. »

Par ce projet lancé en 2016, on a voulu démontrer qu’il est possible de marier des matériaux composites naturels avec un mode de fabrication plus respectueux de l’environnement.

En 2017, Antoine Mainfray, fondateur d’Atelier Interface prend contact avec Cobratex après avoir analysé toutes les options biosourcées disponibles sur le marché. Il explique pour les lecteurs du magazine Voiles et Voiliers que de « toutes les fibres naturelles qui sont aujourd’hui à disposition pour être travaillées dans les matériaux composites, c’est le bambou qui a les meilleures caractéristiques mécaniques. Le meilleur ratio rigidité/densité »

Le bambou devient ainsi un élément important dans la construction des bateaux d’Atelier Interface. Arrive donc le FLOKI 6.5, mis à l’eau en 2020, sur lequel le composite sandwich bambou « s’étend à l’ensemble du bateau en incluant la coque, le roof-top et le pont. »

Pour en savoir plus, visitez https://www.cobratex.com/mise-a-leau-du-premier-bateau-de-plaisance-en-bambou/

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