Approbation des signaux de détresse électroniques, faudra attendre…

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25 novembre, 2021

On peut non seulement les utiliser aux États-Unis, ils y sont aussi approuvés par les autorités de ce pays. Les signaux de détresse électroniques feraient pourtant l’affaire de bien des plaisanciers ici… Le magazine L’Escale Nautique résumait pour ses lecteurs la situation au Canada dans un récent bulletin de nouvelles, sous la plume de son rédacteur en chef, Michel Sacco.

Quelques extraits

« Les États-Unis ont défini depuis 2015 les caractéristiques des feux de détresse électroniques approuvés par les autorités fédérales à bord des bateaux de plaisance. Ce changement de réglementation a créé un marché pour ces nouveaux équipements de sécurité que l’on retrouve également au Canada, mais qui ne sont toujours pas approuvés par Transports Canada.

« Une situation qui oblige encore les plaisanciers canadiens à se procurer des feux pyrotechniques – feu à main, fusée à étoile et fusée parachute – tous les quatre ans. »

Le rédacteur en chef soulignait avec raison l’un des problèmes des signaux pyrotechniques, les seuls pouvant être utilisés légalement au Canada et obligatoires pour plusieurs catégories d’embarcation. « Le législateur spécifie le nombre et le type de signaux visuels à bord, mais il ne se préoccupe aucunement de la mise au rencart d’équipements dont on ne peut se débarrasser facilement et qui s’empilent souvent dans les coffres des embarcations. Les programmes de récupération mis en place par des organisations bénévoles sont loin de suffire à la tâche et le bilan environnemental de ces équipements n’a rien de particulièrement brillant. » Et d’ajouter une préoccupation bien légitime : « Tous ne sont pas d’accord relativement à la visibilité des feux électroniques en plein jour; plusieurs auteurs indiquent leur préférence pour les feux pyrotechniques alors que d’autres accordent leur pleine confiance aux signaux électroniques au laser. »

L’auteur ajoute qu’il n’a « aucun doute sur le fait que les autorités canadiennes finiront un jour par emboîter le pas à leurs homologues américains. Ces feux finiront par être approuvés au Canada – il existe actuellement un comité qui s’occupe du sujet – mais ne soyons pas pressés. La machine fédérale en a probablement pour encore plusieurs années. La mise à jour de la réglementation nécessite la modification de Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada qui, rappelons-le, fait autorité pour la pratique de la navigation de plaisance. »

Et M. Sacco de conclure: « Ça me laissera probablement suffisamment de temps pour remplir au moins un autre coffre de fusées pyrotechniques. »

Pour lire cet article au complet: https://www.escalenautique.qc.ca/nouvelles_detail/605/?fbclid=IwAR0g_VVK52AXcLElFUXZ65HYyigT5PFySkVEgCMio3d760xkIl5wfQnEl0w

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