Pour la mise à l’eau du printemps: préparation et planification sont des clés pour se simplifier la vie

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12 avril, 2023

Par Marc Robic

Si vous êtes comme moi, dès que je vois le mercure monter, la neige fondre et les rues s’assécher, je pense à la navigation de plaisance. Et j’ai hâte de sortir de mon hibernation!

Je commence par consulter ma liste de contrôle, je dresse une liste des articles dont j’aurai besoin au magasin de marine local et je prévois être présent lors de leur vente annuelle de printemps.

Comme à chaque année, j’aurai besoin de peinture antisalissure (j’utilise le VC17-M). Comme nous sommes en eau douce, de nombreux propriétaires de bateaux choisissent d’appliquer une nouvelle couche tous les deux ans et de simplement recouvrir les zones usées. Je change de couleur d’année en année afin d’identifier facilement les zones d’usure au moment de la sortie de l’eau. Les plus usées se trouvent sur tous les bords d’attaque, comme la proue et ceux de la quille, les ailerons de quille et le gouvernail. C’est à ces endroits que j’applique une première couche de peinture antisalissure avant d’en appliquer sur le reste de la coque. Ainsi, lorsque j’ai terminé, les bords d’attaque auront reçu deux couches. Les restants de peinture antisalissure seront également appliqués sur ces zones.

En préparation de la saison, et avant de pouvoir travailler sur le bateau, j’inspecte mes voiles et toutes les toiles (bimini, dodger et housse de grand-voile) que je rapporte à la maison chaque hiver. Au besoin, je m’occupe des réparations nécessaires. Tous les articles en toile reçoivent une couche d’imperméabilisant pour toile (avec un protecteur UV). Les fenêtres en plastique sont nettoyées et une couche de protecteur est appliquée pour les protéger et maintenir leur transparence. Tout cela doit être fait à l’extérieur, où il y a une bonne ventilation et où ces articles peuvent être étendus ou suspendus pour sécher pendant une heure ou deux. Puisque je le fais dans notre cour, je traite également les parasols et les meubles de notre terrasse!

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Une fois que le temps chaud est arrivé et que la neige a fondu, la bâche d’hiver et son  cadre sont enlevés. Je lave complètement le bateau à l’aide d’un bon savon pour automobile. Pas de savon à vaisselle, qui enlèverait toute couche protectrice et finirait par ternir les surfaces. Pendant que le mât est à l’horizontale, je l’inspecte et j’effectue les réparations ou les remplacements nécessaires.

Pour vérifier le fonctionnement des lumières sur le mât, j’ai fabriqué une rallonge de fil que je peux brancher à partir des connections sur le pont (base de la plaques d’appui du mât) jusqu’à celles à la base du mât, qui est posée sur la proue. De cette façon, je peux allumer toutes les lumières à partir du panneau à l’intérieur du bateau et toutes les vérifier en même temps (mouillage, mi-mât et  pont). Je vérifie également les feux de navigation (avant et arrière). Si des ampoules doivent être remplacées sur le mât, c’est beaucoup plus facile que d’y monter plus tard. Il y a plusieurs années, j’ai remplacé toutes les ampoules du bord par des DEL. Non seulement la consommation d’énergie s’est améliorée, mais je n’ai pas eu à remplacer d’ampoules depuis. J’applique également de la graisse diélectrique sur toutes les connexions de fils pour prévenir la corrosion.

Une fois cela fait, je vaporise l’ensemble du mât – barres de flèche, haubans, girouette et autres instruments – avec du Spider Out. Cela empêche les araignées avec leurs toiles de s’intaller. Pas à 100%, mais très efficace. Je dois normalement en renouveler l’application en milieu de la saison. Je pulvérise également l’ensemble du pont et les lignes de vie avec ce produit.

Je m’attaque ensuite à la coque au-dessus de la ligne de flottaison. Je commence par un bon lavage, en utilisant le même savon automobile et de l’eau. Une fois séchée, je polis toute la coque à l’aide d’une polisseuse à paume de 6 po et du produit Auto Glym Super Resin Polish (l’étiquette rouge). La résine Auto Glym est très facile à utiliser, même au soleil, et redonne un bel éclat avec très peu d’effort et rapidement. Une fois la coque terminée, j’utilise Dry Shine Spray & Wax. Là encore, c’est très facile. Vaporisez, essuyez, polissez à la main avec une serviette en microfibre et le tour est joué. Beau résultat et ça protège. J’utilise également Dry Shine sur le pont et la cabine.

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Vient ensuite la coque sous la ligne de flottaison. J’utilise le VC-17M et, comme dit précédemment, je passe de la couleur bronze (originale) à la couleur bleue chaque année. J’aime pouvoir repérer les zones d’usure à l’automne, car la couleur de l’année précédente se distingue facilement.

L’an passé, nous avons heurté des cailloux à quelques reprises, car le niveau de l’eau avait atteint des bas niveaux record. Le bas sur l’avant de la quille était légèrement endommagé et devait être réparée. J’ai effectué cette réparation à l’automne, après la sortie de l’eau. Comme cette quille est en plomb, j’ai utilisé un chalumeau au propane pour le chauffer afin de remodeler cette partie à l’aide d’un marteau. Pour la finition, j’ai utilisé un mastic époxy hydrofuge en deux parties (Interlux Watertite Epoxy Filler). Très facile à utiliser (rapport de mélange de 1 pour 1), il suffit de mélanger, d’appliquer et de façonner. Une fois le produit durci, un passage rapide à la ponceuse avec du papier 80 a fait le travail. Après une application d’une couche d’Inter Protect 2000 sur les zones réparées, j’ai terminé par une couche de VC-17M.

Ces tâches extérieures terminées, l’intérieur et le cockpit sont les prochaines choses sur la liste. Puis, suivent le rinçage et la préparation du système d’eau sous pression, le nettoyage et la vérification des batteries, le démarrage du moteur pour évacuer l’antigel, et me voilà à peu près dans l’ordre de ma liste de contrôle.  Je me sens bien à chaque fois que je coche les tâches accomplies!

Comme je suis ce qui est sur ma liste et que je l’ajuste ou la modifie lorsque nécessaire, mon processus de préparation de mise à l’eau prend moins de temps et il y a moins de surprises de dernière minute. Et comme je le dis toujours, l’entretien coûte beaucoup moins cher en temps et en argent que les réparations.

Il ne me reste plus qu’à attendre que l’équipe de la grue vienne mettre le bateau à l’eau.

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Pour obtenir ma liste de préparation pour le printemps, y compris les autres produits que j’utilise, il suffit de m’envoyer un courriel.

Bonne saison de navigation à tous! Et soyez prudents!

mrobic@aol.com

Marc est membre des Escadrilles canadiennes de plaisance. Lui et sa conjointe naviguent sur leur Catalina 270, Aquaholic 3, à partir du Club nautique de l’Île-Perrot à Montréal, où Marc a passé 16 années en tant que capitaine de port. Ils louent régulièrement des voiliers dans les Caraïbes. Avec plus de 40 ans d’expérience, Marc est également un bricoleur passionné.

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