Pas de bananes à bord!

24 juillet 2025
Superstitions, vous dites ?
Les origines de ces croyances remontent aux premiers temps de la navigation, lorsque les marins s’aventuraient dans des eaux inexplorées pour pêcher, commercer et explorer. À une époque où les explications scientifiques sur divers dangers et phénomènes étaient inconnues, ces marins faisaient confiance aux puissances supérieures pour les guider dans leur traversée en toute sécurité. Donner foi à diverses superstitions était un moyen de garder le contrôle, alors que tant d’aspects importants de leur vie étaient imprévisibles.
Grâce à la technologie, à l’expérience et à la documentation, la navigation est aujourd’hui une aventure mieux comprise et plus sûre. Cependant, comme ces croyances ont eu cours pendant des siècles, de nombreux plaisanciers ne veulent pas en faire abstraction de nos jours. On ne sait jamais…
Au fil du temps, ces mythes et superstitions ont continué de se développer et, pour la plupart, leurs véritables origines se sont perdues. Il est néanmoins intéressant de se demander comment nous en sommes venus à les accepter. Dans cette infolettre et d’autres à venir, nous examinerons quelques-unes de ces superstitions, connues et moins connues, qui sont propres au monde du bateau.
Bananes interdites à bord
Commençons par une première superstition, qui peut sembler la plus absurde, mais peut-être l’une des plus amusantes. Remontant au XVIIIe siècle, sur les routes commerciales entre l’Espagne et les Caraïbes, les araignées et les serpents se cachaient souvent dans les caisses de bananes. Ces deux espèces pouvant provoquer des morsures dangereuses, voire mortelles. On craignait que la présence de caisses de bananes à bord ne mette en danger les membres de l’équipage.
Ce fruit problématique était également connu pour gâcher les cargaisons lors des échanges commerciaux. Avant que l’on comprenne que les bananes libèrent de l’éthanol, qui accélère le processus de maturation, elles étaient responsables de la pourriture des autres fruits à bord et mettaient en péril la cargaison du navire.
Avec l’aimable autorisation de Pacific Yachting























