Mustang fête ses 55 ans
21 fevrier, 2023
Il y a plus de cinq décennies, Mustang Survival a commencé à concevoir des solutions de sauvetage qui repoussent les limites de ce qui se fait en matière de sécurité maritime. Cinquante-cinq ans plus tard, cette entreprise canadienne continue d’évoluer et d’innover, sans jamais perdre de vue l’objectif de « ramener les gens à la maison en toute sécurité ».
Le Prince (aujourd’hui roi) Charles portant son manteau de flottaison
« Nous restons déterminés à améliorer l’expérience de nos clients sur l’eau en élargissant notre portefeuille de loisirs et en renforçant nos innovations professionnelles, militaires et gouvernementales. »
Pionnier dans la conception et la fabrication de solutions de sauvetage depuis 1967, Mustang Survival s’engage ainsi à protéger et à améliorer les conditions de ceux qui s’exposent à des situations extrêmes, que ce soit pour le travail, le devoir ou pour des exploits sportifs.
Chose intéressante, le fondateur de l’entreprise, Irv Davies, n’avait pas comme objectif de sauver des vies ; il voulait juste un meilleur manteau d’hiver. Mais au cours du processus de création, il a découvert que la mousse à cellules fermées des gilets de sauvetage était très isolante et aidait à préserver la chaleur corporelle vitale à l’air libre et dans l’eau froide.
À l’époque, il n’existait que d’inconfortables gilets de sauvetage qui restreignaient les mouvements et étaient si encombrants que la plupart choisissait de ne pas les porter. La combinaison de la flottaison, du confort et de la protection contre les éléments a éliminé l’inconvénient de mettre et d’enlever un gilet de sauvetage et a encouragé ceux qui sont sur l’eau à le porter.
Couverture d’un catalogue de 1978 avec manteaux de flottaison « Floaters »
Neuf ans après sa création, en 1977, le Dr John Hayward, physiologiste à l’Université de Victoria, a développé un nouveau design de manteau. Connu sous le nom de UVic Modifications Batch, les participants à la recherche de la station maritime de Bamfield sur l’île de Vancouver devaient flotter dans les eaux glaciales de l’océan Pacifique, attendant que l’hypothermie s’installe.
Les volontaires, qui redoutaient des conditions horribles, s’y soumettaient sachant que des pêcheurs, eux, perdaient la vie. En effet, à l’époque, la récente réouverture de la pêche au hareng, durant les mois d’hiver où sévit le mauvais temps, avait pris beaucoup de gens au dépourvu. Les tests ont prouvé que le rabat supplémentaire en néoprène – la queue de castor – à l’arrière de la veste, lorsqu’il était remonté entre les jambes et fixé à l’avant, retardait l’apparition de l’hypothermie. Le nouveau manteau Thermofloat a remporté le prix Design Canada cette année-là, et les recherches recueillies ont contribué à la création des combinaisons de survie modernes que l’on connaît aujourd’hui.