Le facteur choc : Une campagne nationale pour prévenir la noyade et sensibiliser aux gilets de sauvetage

10 avril, 2025
Au fil des ans, le Conseil canadien de la sécurité nautique a mené la charge pour éduquer les plaisanciers sur les dangers de l’immersion en eaux froides. Malgré ces efforts, des incidents de noyade se produisent toujours, même en eaux relativement plus chaudes, alors que des plaisanciers — quelle que soit leur capacité à nager — perdent la vie après être tombés par-dessus bord. Pour s’occuper de ce problème continuel, Le facteur choc a été lancé comme campagne nationale triennale visant à réduire le nombre d’incidents de noyade et à améliorer l’issue des opérations de recherche et sauvetage (R-S) en révélant combien vulnérables à la noyade sont les plaisanciers lors d’immersion accidentelle.

La prémisse derrière Le facteur choc
L’objectif primaire du projet Le facteur choc, c’était de confronter les idées fausses sur l’usage d’un gilet de sauvetage. C’est qu’un bon nombre de plaisanciers justifient le non-port d’un gilet de sauvetage en citant des raisons comme leur confiance, leur capacité à nager, ou leur perception de la chaleur de l’eau. Par l’entremise de simulations réalistes, la campagne s’est appliquée à dissiper de tels mythes en exposant les dangers du « facteur choc » — la réaction physiologique du corps à l’immersion soudaine.
L’expert et réputé docteur en physiologie en eaux froides Gordon Giesbrecht a joué un rôle capital dans la recherche qui sous-tend la campagne. Ses contributions ont revêtu une importance cruciale envers la conception des expériences et l’analyse des données physiologiques, jetant un éclairage sur le véritable risque auquel les plaisanciers font face lorsqu’ils tombent par-dessus bord de manière imprévue.

Les résultats-clés du Facteur choc
Au début de 2023, des volontaires ont pris part à des expériences de Facteur choc pour simuler l’immersion imprévue. Ces volontaires portaient des hauts spécialement conçus qui suivaient les réponses physiologiques telles que la fréquence cardiaque, la respiration, et le volume d’admission d’air. De façon très frappante, ces expériences ont fait la démonstration de ce qui est le réflexe involontaire de HALÈTEMENT — une inhalation réflexe causée par l’immersion soudaine — lequel peut s’avérer mortel, quelle que soit la température de l’eau.
Points saillants des données physiologiques
- Dans des scénarios de réalité virtuelle (RV) avec des planches à pagaie et des bateaux de pêche, le volume respiratoire (volume d’admission d’air) des personnes participantes a augmenté en moyenne de quatre fois les niveaux normaux.
- Lors de simulations en cuve d’immersion, l’augmentation était encore plus grande — de 6,5 fois en moyenne.
- Ces résultats confirment que l’immersion imprévue déclenche un réflexe automatique de halètement, lequel mène souvent à l’inhalation d’eau si la tête est submergée.
Cette réaction physiologique accroît considérablement le risque de noyade, quelles que soient les conditions de l’eau ou la capacité à nager.
Ce que nous avons appris
La recherche du Facteur choc souligne une vérité bien vitale : le réflexe de halètement peut mettre la vie en péril dans des cas d’immersion imprévue. Même les adeptes expérimentés de plaisance et les nageurs ou nageuses confiants sont à risque puisque la réaction du corps est hors de la maîtrise volontaire.
En collectant les données par l’entremise des expériences des personnes participantes, c’est de façon convaincante que la campagne a fait la démonstration des dangers de l’immersion accidentelle. Par exemple :
- Le danger est immédiat. La réponse physiologique se produit dès les premières secondes de la chute dans l’eau.
- Le risque est universel. Eaux chaudes ou froides, plaisancier expérimenté ou novice — le réflexe de halètement ne fait pas de discrimination.
Le message: Toujours porter un gilet de sauvetage
Le CCSN envoie un message clair : un gilet de sauvetage s’avère la meilleure défense contre la noyade. Que ce soit en planche à pagaie ou en bateau de pêche, les gilets de sauvetage sauvent des vies en maintenant les plaisanciers à flot et en réduisant ainsi le risque d’inhalation d’eau pendant les premiers moments critiques qui suivent l’immersion.
Partager le message
Pour joindre autant de plaisanciers que possible, le CCSN a partagé sur les médias sociaux du contenu convaincant des expériences du Facteur choc, lequel contenu montre de véritables réactions à l’immersion accidentelle. Ces efforts visent à encourager une culture de port du gilet de sauvetage — une culture qui peut prévenir des tragédies et sauver des vies sur l’eau.
Pour plus d’information sur Le facteur choc, y compris des images filmées des volontaires et des ressources sur la sécurité des gilets de sauvetage, visitez https://facteurchoc.ca Pour plus d’information sur les résultats du projet, allez à : https://facteurchoc.ca/recherche