Au bon vouloir du Saint-Laurent!

11 juillet 2024

Le départ de la Transat Québec – Saint-Malo a été donné le 30 juin. Voici quelques extraits d’un compte-rendu des premières heures de course, publié sur le site de l’organisation de la seule des grandes courses à la voile transatlantiques dans le sens ouest-est.

« L’immense et majestueux fleuve Saint Laurent est sans conteste le personnage central de ces premières heures de la Transat Québec Saint-Malo, 10ème du nom. Il a, dès le départ donné à 14 heures 15 dimanche, après un léger report dû à l’arrivée inopinée sur la ligne d’un virulent orage, dicté aux 27 voiliers en lice (23 Class40 et 4 Classe Gerry Roufs) les conditions de son humeur.

« Au terme de la première nuit de course, c’est sans trop de surprise le grand VOR 70 Atlas Ocean Racing qui, grâce à un astucieux passage dans le nord de l’île aux lièvres, ouvre la route, devant un groupe toujours compact d’une quinzaine de Class40. Achille Nebout et son Amarris ne lâchent plus le leadership des monocoques de 12,18 m depuis son tonitruant départ hier après-midi. Trajectoires soignées, hyper réactivité aux moindres oscillations du vent passé à l’Ouest, vigilance au trafic et autres caprices du fleuve auront tenu les équipages en éveil durant ces si cruciales premières heures de course. »

 Quel départ !

« Redoutée de tous, la phase de départ sous les plaines d’Abraham et devant Saint-Romuald aura tenu ses promesses de spectacle et d’émotion pour les nombreux spectateurs massés au niveau du port de Québec. Alternant grand spi ou gennaker, les Class40 se sont envolés derrière l’orage, aspirés par un flux de Nord-Ouest suffisamment puissant pour les aider à gérer au mieux la renverse de forts courants survenue juste avant l’île d’Orléans. »

Québec !

« En approche de Tadoussac, le majestueux Saint Laurent s’étire, s’étale sur près de 30 km de largeur, et commence à prendre ces allures de bras de mer, qui auraient tiré des marins Normands du 17ème siècle cette interjection « Québec! », quelle baie ! Les phénomènes de renverse de courants continuent de jouer avec les nerfs des navigateurs, étirant et compressant les écarts au gré des arrêts buffets appelés pour certains, à l’image de Julia Virat (Femina Ocean Challenge), à se prolonger durant de longues heures.

« Une première journée très compliquée avec beaucoup de petites casses très handicapantes. » expliquait Julia dans son message de la nuit.  « On a failli s’échouer. Beaucoup de manœuvres et pas de repos. On a jeté l’ancre pour laisser passer le courant. » Ayant repris sa route, cet équipage entièrement féminin ferme la marche à plus de 60 milles du leader, tandis que le Québécois Georges Leblanc et son VOR 60 El Unicornio emmènent l’arrière garde de la Classe Gerry Roufs. »

Pour suivre la QSM 2024 : https://transatqsm.com/

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